
Après avoir calé pendant la crise, Ligier profite désormais pleinement du rajeunissement de sa clientèle. Le constructeur de voiturettes sans permis s’est également orienté vers un autre marché de niche : celui des micro-utilitaires professionnels 100 % électriques. Pour La Poste, il a notamment développé deux véhicules, dont un scooter à trois roues. L’entreprise lorgne aussi le véhicule autonome de demain. Associée à Robosoft, société basque spécialisée dans les solutions robotiques pour les services, elle fabrique également les navettes sans chauffeur EasyMile, capables de transporter jusqu’à 12 personnes grâce à des capteurs embarqués.
Avec son rachat en 2008 de la marque Microcar au groupe Bénéteau, le groupe Ligier est devenu l’un des poids lourds du secteur. Il partage avec son concurrent savoyard Aixam (groupe Polaris) 80 % du marché européen des voiturettes sans permis. La société de 300 salariés a produit l’an dernier 14 700 véhicules dans ses usines de Vichy (Allier) et de Boufféré (Vendée), pour un chiffre d’affaires de 141 millions d’euros (dont 60 % à l’export), contre 96 millions en 2015 et 85 en 2014.
Après avoir calé pendant la crise, Ligier profite désormais pleinement du rajeunissement de sa clientèle. Depuis l’entrée en vigueur du permis AM (remplaçant le BSR et obligatoire pour toutes personnes nées après 1988), commun à l’Union européenne depuis janvier 2013, il est en effet possible de conduire une voiture sans permis dès 14 ans, comme un scooter. Un nouveau marché qui dope les ventes de ces véhicules à l’étranger, notamment en Italie, où 90 % des clients sont des lycéens, et en Scandinavie. Profitant des mutations du secteur, le constructeur s’adresse aussi aux actifs urbains qui n’ont pas pu ou pas voulu passer le permis.
Ligier s’est également orienté vers un autre marché de niche : celui des micro-utilitaires professionnels 100 % électriques. Pour La Poste, elle a notamment développé deux véhicules, dont un scooter à trois roues.
L’entreprise lorgne aussi le véhicule autonome de demain. Associée à Robosoft, société basque spécialisée dans les solutions robotiques pour les services, elle fabrique également les navettes sans chauffeur EasyMile, capables de transporter jusqu’à 12 personnes grâce à des capteurs embarqués. Une trentaine de navettes ont été livrées en 2016 au Japon, en Australie ou à Dubaï. A Paris, la RATP les a testées entre les gares de Lyon et d’Austerlitz. (AFP 3/5/17)