
Selon une étude menée par l’institut Prognos à la demande de l’équipementier allemand Bosch, le véhicule connecté devrait entraîner une économie de jusqu’à 4,43 milliards d’euros en coûts de matériels et de dommages à l’horizon 2025.
L’étude a calculé les effets de la plus grande connectivité des véhicules en Allemagne, aux Etats-Unis et dans les grandes agglomérations chinoises d’ici à 2025.
Selon cette étude, la majeure partie de ces économies seront réalisées aux Etats-Unis, où les coûts de matériels et de dommages devraient être réduits de 3,6 milliards d’euros en 2025 grâce aux véhicules connectés.
En Chine, l’étude table sur un effet bénéfique de 380 millions d’euros et de 450 millions d’euros en Allemagne (dont 100 millions d’euros via la seule intégration des smartphones dans les véhicules).
L’étude montre également qu’en termes environnementaux, les véhicules connectés permettront d’éviter l’émission de 400 000 tonnes de CO2 d’ici à 2025. De plus, les technologies de stationnement connecté pourraient éviter aux automobilistes allemands, américains et chinois de parcourir jusqu’à 480 millions de km à la recherche d’un emplacement de stationnement. (JOURNALAUTO.COM 24/4/17)
Par ailleurs, Bosch a également annoncé dans le cadre du Salon de Hanovre que la tendance à la robotisation des processus de production ne résultera pas forcément par des suppressions d’emplois. En effet, l’équipementier précise que « plus les usines recourront à la technologie, plus elles auront besoin de salariés hautement qualifiés pour contrôler les systèmes et apporter des améliorations ».
Actuellement, Bosch emploie environ 20 000 développeurs de logiciels. D’ici à 2020, l’équipementier estime qu’il réalisera grâce à l’automatisation de la production jusqu’à un milliard d’euros d’économies. (HANDELSBLATT 22/4/17)