Un an après sa reprise par deux industriels français, Jérôme Rubinstein et Franco Zaccomer, la Fonderie du Poitou est de nouveau en marche vers la compétitivité. « On a réussi notre pari de rétablir la confiance. Nos clients nous regardent autrement », se félicite Jean-Pierre Daniel, directeur général de la Fonderie. L’entreprise a notamment rétabli le dialogue social, modernisé certaines activités et solidifier les machines, qui tombaient trop souvent en panne. Dans quelques mois, la Fonderie devrait commencer à produire une version allégée du moteur K9 de Renault. De nouvelle commandes pourraient également arriver du Japon : « On fait 100 000 moteurs par an pour Suzuki. On parle d’en faire 200 000, voire plus », annonce M. Daniel. (Centre Presse)