Un an après sa nomination au poste de président du conseil de surveillance de PSA, Louis Gallois revient sur le chemin parcouru par le constructeur depuis l’entrée de l’Etat français et de Dongfeng au capital. Il se réjouit notamment des premiers résultats de la restructuration, tout en prévenant que PSA ne sera vraiment sauvé que lorsque le marge de la branche auto dépassera les 2 %. M. Gallois estime que le groupe doit d’abord prouver qu’il peut vivre seul avant de réfléchir à des alliances. Par ailleurs, M. Gallois souligne que le fait d’avoir contraint les moyens de R&D s’est avéré utile pour vérifier que l’argent était employé de la manière la plus efficace. « Cette bonne discipline a permis à l’entreprise de faire un examen approfondi de la façon dont ses efforts d’innovation étaient menés et du rendement des capitaux investis. La question des moyens accordés à la R&D sera certainement réévaluée dans l’avenir, mais il ne faut pas lâcher l’effort d’efficacité », a expliqué M. Gallois. (Echos)