Le 8 décembre, la Commission européenne a ouvert la voie à des premières mesures de sanctions contre des Etats membres pour ne pas avoir rempli leurs obligations face au scandale des moteurs truqués de Volkswagen. L’exécutif européen reproche à l’Allemagne, au Royaume-Uni, au Luxembourg et à l’Espagne, quatre pays dont les autorités nationales ont accordé des certificats d’homologation à des véhicules fraudeurs du groupe Volkswagen, de ne pas avoir appliqué de sanctions au constructeur allemand pour avoir utilisé des dispositifs illégaux. Bruxelles estime en outre que l’Allemagne et le Royaume-Uni « ont violé la loi en refusant de divulguer, malgré les demandes de la Commission, toutes les informations techniques recueillies dans le cadre de leurs enquêtes nationales concernant d’éventuelles irrégularités liées aux émissions d’oxyde d’azote (NOx) dans les véhicules du groupe Volkswagen et d’autres constructeurs automobiles sur leur territoire ». (AFP)