De simples consommateurs d’électricité, les véhicules électriques vont progressivement jouer un rôle de stabilisateur du réseau et puis, à terme, de fournisseur d’énergie (Vehicle-to-grid). « A lui seul, le parc actuel de 360 000 véhicules électriques de l’Alliance (Nissan Leaf et Renault Zoé) représente l’équivalent en puissance de 2 000 éoliennes ou de 10 centrales à gaz capables d’alimenter pendant 9 jours une ville comme Paris », indique Nicolas Schottey, directeur du programme batterie et infrastructure de Renault. Toutefois, avant de pouvoir alimenter le réseau, les V.E. devront être équipés de chargeurs capables de redistribuer l’électricité qu’ils auront emmagasinée. Renault travaille sur cette technologie et prévoit de tester un prototype l’année prochaine, avant d’envisager sa commercialisation en 2019. (Autoactu.com)