Christophe Aufrère, vice-président chargé de la stratégie technologique de Faurecia, explique que la R&D de Faurecia représente 900 millions d’euros par an et 6 000 ingénieurs et techniciens répartis dans une trentaine de centres à travers le monde. « Nous dépensons presque 110 millions d’euros en avance de phase, c’est-à-dire en dehors de toute commande émanant d’un client constructeur, et donc en pure prospective », souligne-t-il. « Personne ne sachant vraiment quelle solution deviendra la référence dans les domaines de la propulsion, des matériaux ou encore de la connectivité, les constructeurs ne peuvent désormais plus se passer de regarder l’ensemble des propositions des industriels. N’oublions pas que, dès lors que l’on parle d’une consommation à 2 litres aux 100 km, l’atteinte de l’objectif va justifier des ruptures technologiques », ajoute-t-il. (Journal de l’Automobile)