Marché unique oblige, il suffit en depuis 1996 de décrocher le certificat de conformité de n’importe quel Etat membre pour que celui-ci soit valide dans toute l’Europe et qu’un véhicule soit homologué et mis en vente partout. Les affinités nationales entre les constructeurs et leurs administrations se sont ainsi distendues, et l’on a vu émerger, à côté des bastions de l’industrie auto que sont l’Allemagne, la France, la Grande-Bretagne et l’Italie, de véritables challengers de l’agrément, comme l’Espagne, le Luxembourg, les Pays-Bas, et même l’Irlande ou Malte. Le Luxembourg agrée ainsi environ une voiture sur cinq en Allemagne, en envoyant ses représentants dans les forteresses techniques d’Audi, de BMW ou d’Opel par exemple. Depuis le déclenchement de l’affaire Volkswagen en septembre, la question d’un éventuel traitement préférentiel de certaines autorités, qui permettrait de se jouer trop facilement des règlements, se pose. Pour couper court à toute polémique concernant les procédures d’homologation, un nouveau protocole de test harmonisé WLTP, plus réaliste, doit s’imposer à partir de septembre 2017. (Echos)