Alors que le Groupe PSA s’organise pour fabriquer sa nouvelle génération de voitures électriques, qui sera commercialisée d’ici à deux ou trois ans, le constructeur veut déjà revoir son organisation pour la génération suivante. A la base, les ingénieurs de PSA avaient décidé d’assembler le support des cellules lithium-ion (le « pack »), d’usiner le moteur électrique et de produire le réducteur – l’équivalent de la boîte de vitesses -, en interne. Mais une réflexion est en cours à la direction pour élargir le périmètre. « On pourrait passer à une autre étape, en faire plus que prévu. Le rôle d’un constructeur, c’est de maîtriser l’ensemble de la chaîne de traction », explique Gilles Le Borgne, le patron de la R&D du groupe. Selon le plan de PSA – qui prévoit de produire 70 000 propulsions électriques en 2020 -, les futurs moteurs électriques seront assemblés à Trémery (qui fera aussi les stators et les rotors, les deux pièces de la machine électrique), les réducteurs à Valenciennes (Nord) et les packs à Poissy, Vigo (Espagne) et Trnava (Slovaquie), c’est-à-dire à proximité des ateliers de montage des véhicules. Sachant que, en bout de ligne, un bloc électrique est une pièce beaucoup moins complexe à produire qu’un moteur diesel, ce qui réduit forcément le besoin global en main-d’œuvre. (Echos)