La police japonaise a perquisitionné mardi soir le siège du groupe Toyota à la suite de l’arrestation de Julie Hamp, directrice des Relations publiques internationales du constructeur, soupçonnée d’avoir illégalement importé des médicaments au Japon. Toyota « coopère pleinement avec les enquêteurs, mais s’abstient de tout commentaire sur une affaire en cours d’investigation », a déclaré un porte-parole du constructeur. Julie Hamp (55 ans) a été interpellée jeudi dernier dans un hôtel de Tokyo où elle séjournait. Elle est depuis en garde à vue. Lors d’une conférence de presse convoquée en urgence vendredi après-midi à Tokyo, le PDG de Toyota, Akio Toyoda, a présenté ses excuses au nom du groupe comme il est d’usage en cas de scandale au Japon. « A l’heure actuelle, je suis convaincu que Mme Hamp n’avait pas l’intention de contrevenir à la loi », a alors assuré M. Toyoda. (AFP)