La France regrette les retards observés dans les efforts faits pour rapprocher les tests d’émissions de gaz polluants en laboratoire de ceux réalisés en condition de conduite réelle, a déclaré la ministre de l’Environnement à l’issue d’une réunion lundi à Luxembourg. Le comité technique sur les véhicules à moteur, organe décideur dans la procédure en cours, doit se prononcer mercredi 28 octobre à Bruxelles sur la proposition de la Commission européenne concernant ces tests en condition réelle, très attendus dans le sillage du scandale Volkswagen. La proposition de la Commission a pour objectif que les constructeurs automobiles réduisent leurs émissions d’oxydes d’azote (NOx) à un maximum de 80 mg/km, le même seuil qui existe pour les tests en laboratoire. (AFP)