Des tests complémentaires menés sur un véhicule Peugeot diesel n’ont pas mis en évidence de logiciel truqué pour passer les normes d’homologation, d’après la commission d’experts mise en place par le gouvernement à la suite du scandale Volkswagen. Les trois tests dont les résultats ont été présentés ont été effectués par l’IPFEN selon différents protocoles pour déceler une éventuelle triche. Une première batterie d’essais, menée sur 85 véhicules par l’organisme UTAC-Ceram, avait déjà permis de mettre en évidence le fait qu’environ un tiers étaient « en anomalie » vis-à-vis de seuils d’oxydes d’azote (NOx). Le « top 10 » de ces véhicules est examiné par l’IFPEN pour déterminer s’ils sont ou non équipés de logiciels truqueurs. Or, parmi eux, le Peugeot 5008 diesel à moteur 1.6 n’émet pas davantage de NOx lorsqu’il est testé via un protocole légèrement modifié, a indiqué Gaëtan Monnier, de l’IFPEN. (AFP)