Carlos Ghosn, président de Nissan, s’est montré prudent au lendemain de l’annonce d’une entrée au capital de Mitsubishi Motors, soulignant que ce projet pouvait être remis en cause si le scandale qui affecte son compatriote devait prendre de l’ampleur. « Nous avons à ce stade un accord de principe, la transaction ne sera bouclée qu’après les vérifications nécessaires », a déclaré le dirigeant le 13 mai au cours d’une table ronde avec des journalistes au siège de l’entreprise à Yokohama (banlieue de Tokyo). « Quand nous conclurons l’opération, nous saurons exactement à quoi nous en tenir. Il est clair que s’il devait se produire une implosion, nous ne signerions pas », a-t-il insisté, interrogé sur une possible extension du scandale, pour l’instant limité au Japon. (AFP)