Après des mois de pression, l’équipementier japonais Takata a finalement décidé de doubler, à environ 34 millions, le nombre de véhicules qui vont être rappelés aux Etats-Unis en raison de ses airbags défectueux. Pour la première fois, le groupe japonais a « reconnu » que ses équipements étaient défaillants. Selon des documents adressés à l’Agence américaine de la sécurité routière (NHTSA), Takata admet en outre que les airbags mis en cause peuvent laisser échapper de l’air. Saluant les bonnes dispositions de Takata, les autorités américaines ont décidé de suspendre la pénalité financière de 14 000 dollars par jour qu’ils lui avaient infligée en février pour refus de coopérer « totalement » avec la NHTSA. A ce jour, le montant des sanctions dépasse le million de dollars. Une dizaine de groupes automobiles sont concernés : BMW, Fiat, Chrysler, General Motors, Ford, Mazda, Mitsubishi, Nissan, Subaru, Toyota et surtout Honda, qui a déjà fait revenir à lui seul 19,6 millions de véhicules à travers le monde chez ses concessionnaires, dont 5 millions jeudi dernier. Chez Toyota, 8 millions de véhicules ont été rappelés, et chez Nissan, 4 millions. (AFP)