Le constructeur suédois Volvo Cars s’est associé aux groupes technologiques américains Oracle et IBM et au spécialiste de la blockchain Circulor pour s’assurer de la traçabilité du cobalt utilisé dans les batteries du Chinois CATL et du Coréen LG Chem qui équipent ses voitures.
L’objectif de Volvo Cars est de mieux informer ses clients pour qu’ils « sachent que les matériaux utilisés pour les batteries du véhicule qu’ils ont entre les mains ont été obtenus de manière responsable ». En effet, l’essor de l’électromobilité soulève de plus en plus de questions environnementales et sociales, notamment concernant les conditions d’extraction de certaines matières premières, dont le cobalt.
Pour contribuer à la traçabilité du cobalt, Volvo Cars a souhaité impliquer des acteurs de la blockchain. Cette technologie a pour principe d’établir un réseau de donnes partagées transparent et fiable, étant donné qu’il est impossible de modifier les données sans que cela ne soit signaler sur l’ensemble de la « chaîne ».
Dans le cas de Volvo Cars et de la traçabilité du cobalt, les données en questions porteront sur l’origine du cobalt, son poids, sa taille, la chaîne de possession, mais aussi des informations sur les différents acteurs impliqués dans la chaîne d’approvisionnement, pour s’assurer qu’il respectent tous les directives de l’OCDE (organisation de coopération et de développement économiques).
Ce système de traçabilité sera opératoninel pour les futurs modèles Volvo XC40 Recharge et Polestar 2, attendus en 2020.
Source : JOURNALAUTO.COM, AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (6/11/19)Par Cindy Lavrut