Matthias Müller, président du groupe Volkswagen, a déclaré que le groupe mobilisait « toutes les ressources disponibles » pour dépasser le scandale des moteurs truqués et résoudre tous les problèmes qui en découlent.
Plus d’un an après son début, l’affaire Volkswagen « est et restera un tournant, un événement décisif dans notre histoire », a admis M. Müller.
L’affaire des manipulations des niveaux d’émissions des véhicules diesel pourrait coûter plusieurs dizaines de milliards d’euros à Volkswagen.
Ce scandale a néanmoins poussé Volkswagen à effectuer un virage stratégique à 180°, avec une importance redoublée de la mobilité (autopartage, covoiturage, etc.) et des véhicules électriques.
Le groupe compte ainsi développer et produire plus de 30 nouveaux véhicules électriques d’ici à 2025, a annoncé M. Müller.
En outre, pour plus de transparence et pour éviter qu’un nouveau scandale émerge, Volkswagen compte désormais accorder plus d’importance à des avis d’experts. Le groupe a ainsi créé un Conseil international de la Durabilité, composé de 9 experts dont le rôle sera de conseiller le directoire.
Les 9 membres de ce conseil apporteront notamment leur expertise externe sur des thèmes tels que la mobilité durable, la protection de l’environnement, la responsabilité sociale ou encore le numérique.
Les membres de ce conseil seront Ottmar Edenhofer (directeur de l’institut de recherches Mercator sur le changement climatique), Connie Hedegaard (ancienne Commissaire européenne pour l’Action sur le Climat), Gesche Joos (Professeur à l’Université des Arts de Berlin), Georg Kell (fondateur de UN Global Compact), Yves Leterme (ancien Premier Ministre belge), Gertrude Lübbe-Wolff (ancienne juge constitutionnelle), Margo T. Oge (ancienne directrice de l’EPA), Michael Sommuer (ancien directeur de la confédération des syndicats allemands) et Elhadj As Sy (secrétaire générale de la Fédération Internationale des sociétés de la Croix Rouge et du Croissant Rouge). (AFP, AUTOMOBILWOCHE 28/9/16, COMMUNIQUÉ VOLKSWAGEN)