Selon trois sources proches du dossier, Volkswagen aurait conçu plusieurs versions de son logiciel truqueur, afin de manipuler les émissions de ses véhicules diesel. Durant les 7 années de manipulation reconnue des tests antipollution, le constructeur aurait équipé 4 différents types de moteurs de ce logiciel. Volkswagen (tant en Europe qu’aux Etats-Unis) a refusé de commenter cette information.
En outre, interrogé quant au nombre de personnes qui auraient eu connaissance de cette fraude, un porte-parole de Volkswagen a déclaré que le groupe « travaillait intensément pour savoir qui savait et quand, mais [qu’il était] beaucoup trop tôt pour le dire ».
Selon certains experts, si l’existence de plusieurs dispositifs de trucage est confirmée, cela pourrait signifier que plusieurs catégories de salariés aient été impliqués. En effet, les informaticiens auraient eu régulièrement besoin de financement et d’informations sur les avancées des programmes de construction de moteurs. (REUTERS 18/10/15)