Volkswagen a déclaré avoir découvert des « incohérences inexpliquées » sur les émissions de CO2 de 800 000 véhicules supplémentaires du groupe (en plus des 11 millions de véhicules dotés d’un logiciel de trucage des émissions de NOx).
Pour la première fois, un moteur essence est également concerné. Ce nouveau développement du scandale représente un risque financier supplémentaire estimé à environ 2 milliards d’euros, qui pourraient s’ajouter aux 6,7 milliards d’euros déjà provisionnés. Ce nouveau risque financier pourrait également peser sur le résultat de la holding Porsche SE, qui dispose d’une participation d’environ 52 % dans le groupe VW.
Les incohérences concernant les émissions de CO2 de certains de ses modèles ont été découvertes par Volkswagen dans le cadre d’une enquête interne. Des modèles des marques Volkswagen (notamment Polo et Golf), Skoda (Octavia), Audi (A1 et A3) et Seat (Leon et Ibiza) sont concernés.
La direction de Volkswagen a promis de « commencer immédiatement à discuter avec les autorités concernées » des conséquences de ce nouvel aspect du scandale. Le conseil de surveillance du groupe a pour sa part exprimé son inquiétude.
Matthias Müller, nouveau président de Volkswagen, a réaffirmé son engagement à expliquer complètement les événements. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE, AUTOMOBILWOCHE, SPIEGEL, ZEIT 3/11/15, AFP 3 ET 4/11/15, ECHOS, SÜDDEUTSCHE ZEITUNG 4/11/15)