Le Ministère allemand des Transports a déposé mercredi un projet de loi qui définit un cadre légal pour la circulation des véhicules autonomes.
Dans le cadre de ce texte, les ordinateurs de bord qui « piloteront » les voitures autonomes seront notamment mis sur un pied d’égalité avec les conducteurs de voitures traditionnelles (en termes de responsabilité).
Le projet de loi prévoit également que le conducteur puisse à tout moment reprendre le contrôle du véhicule.
Cette future loi vise également à mieux définir les droits et obligations des utilisateurs de technologies d’assistance à la conduite et d’automatisation déjà existantes. Les technologies de conduite autonome sur autoroute ou dans les bouchons pourraient ainsi être homologuées sur des véhicules.
Pour les technologies existantes, le projet de loi s’aligne sur la Convention de Vienne des Nations Unies sur le transport routier, modifiée en mai 2014 pour aborder le thème de l’automatisation et de la connectivité.
Des essais de conduite autonome ont déjà été réalisés en Allemagne, sur une portion de l’autoroute A9 reliant Munich à Nuremberg. Le Ministre des Transports, Alexander Dobrindt, a souligné leur importance, non seulement pour les véhicules autonomes (et donc les constructeurs), mais aussi pour le développement des capteurs nécessaires à la technologie de conduite autonome, fournis par des équipementiers tels que Bosch ou Infineon.
« La conduite connectée et autonome est la plus grande révolution en termes de mobilité depuis l’invention de l’automobile », a souligné M. Dobrindt. (AUTOMOBILWOCHE 13/4/16)