Les véhicules hybrides et électriques ont représenté la moité des nouvelles immatriculations en Norvège depuis le début de l’année.
Le ministre du Climat et de l’Environnement Vidar Helgesen a salué un « jalon ». « Le secteur du transport est le plus gros défi de la politique climatique dans la décennie à venir. Nous devrions réduire les émissions d’au moins 40 % d’ici à 2030 et […] cela passe par l’électrification du parc automobile », a indiqué le ministre à l’AFP (6/3/17).
« Il est important de démontrer qu’il est possible de parvenir à une solution technologique et à une transformation du marché dans le transport. A cet égard, la Norvège est un laboratoire politique où l’on démontre que ça peut aller vite pour peu qu’on ait les bons mécanismes incitatifs », a ajouté le ministre.
La Norvège taxe très lourdement les voutures diesel et à essence et encourage l’achat de véhicules propres en les exemptant de la quasi-totalité des taxes. Les propriétaires de ces véhicules bénéficient de nombreux autres avantages, tels que la gratuité des péages urbains, des ferries et du stationnement dans les parkings publics, mais aussi la possibilité de circuler dans les couloirs de bus.
Les autorités norvégiennes se sont fixé l’an dernier l’objectif qu’aucune voiture neuve vendue dans le pays après 2025 ne soit à énergie exclusivement fossile.