Une vingtaine de communes d’Ile-de-France, mécontentes d’avoir été tenues à l’écart de la décision de mettre fin au service Autolib’, ont constitué un collectif et vont déposer des recours en justice, a annoncé le maire du Chesnay (Yvelines) Philippe Brillault. Le collectif, qui regroupe des villes comme Versailles (Yvelines), Yerres (Essonne) ou Meudon (Hauts-de-Seine), envisage ainsi de former un recours pour « excès de pouvoir » devant le tribunal administratif. Il déposera aussi « probablement » un référé-suspension concernant la délibération mettant fin au service d’autopartage, « voire une mise en cause pénale » de la maire de Paris Anne Hidalgo et de la présidente du Syndicat mixte d’élus et maire PS du XIIème arrondissement de Paris Catherine Baratti-Elbaz.
Le Syndicat d’élus, qui regroupe une centaine de communes utilisant le service, dont Paris, a acté le 21 juin la résiliation de la délégation de service public du service d’autopartage de voitures électriques conclue avec le groupe Bolloré en 2011, sur fond de désaccords financiers. Une vingtaine de communes ont voté contre, estimant n’avoir pas été informées ni n’avoir pu entendre le groupe Bolloré.
Source : AFP (9/7/18)Par Alexandra Frutos