Toyota s’est vu contraint d’interrompre la majeure partie de sa production au Japon à la suite du séisme meurtrier survenu dans le nord du pays. Une décision motivée par l’interruption de sa chaîne d’approvisionnement sur le territoire japonais, et non pas des dommages sur ses installations. La porte-parole du constructeur, Akiko Kita, a déclaré que Toyota allait fermer certains de ses sites de production samedi. Un deuxième lot de suspension temporaire des activités sera mis en œuvre lundi, afin notamment de permettre à l’entreprise d’évaluer la situation.
La première usine faisant l’objet d’une fermeture est un site produisant des véhicules Lexus et le Toyota Land Cruiser. Certains de ces véhicules sont destinés États-Unis. Toyota n’a pas souhaité s’exprimer sur la possibilité que les problèmes de la chaîne d’approvisionnement affectent ses installations de production en dehors du Japon.
La dégradation de certaines usines de fournisseurs – d’une ampleur non définie pour le moment – a entraîné une pénurie de composants automobiles. Plus d’un million de foyers et d’entreprises à Hokkaido restent sans électricité après le tremblement de terre qui a détruit la majeure partie des infrastructures électriques de l’île. Parmi les usines impactées, figure notamment Toyota Motor Hokkaido, une filiale chargée de la production de moteurs et de composants de transmission.
Le séisme de magnitude 6,7 a frappé l’île d’Hokkaido le 6 septembre dernier. Le séisme a tué au moins 16 personnes et des dizaines d’autres sont toujours portées disparues.
Source : AUTOMOTIVE NEWS (7/9/18)Par Juliette Rodrigues