Dans un entretien accordé aux Echos, le directeur général de Renault Thierry Bolloré explique que le groupe tient ses engagements. « Aussi bien en matière de chiffre d’affaires que de volumes, nous avons atteint les objectifs que nous nous étions fixés, alors que les marchés se sont dégradés bien plus vite que prévu. Dans ce contexte difficile et alors que nos gammes ne seront renouvelées qu’au cours du second semestre 2019, nous avons réussi à gagner des parts de marchés partout sauf en Chine et au Moyen-Orient », déclare-t-il. « En Chine, nos nouveaux modèles arriveront au second semestre et nous comptons sur le segment très dynamique de la voiture électrique. Et au Moyen-Orient, nous avons été affectés par notre retrait du marché iranien. L’autre aspect positif est que nous avons amélioré notre pricing. Tout cela me rend confiant pour le second semestre, qui bénéficiera du lancement de nouveaux modèles clés comme la Clio, la Zoé ou le Captur », ajoute-t-il.
« A moyen terme, c’est vrai que le paysage a changé. Des risques se sont matérialisés, mais de nouvelles opportunités sont aussi apparues et dans nos prévisions, nous intégrons toujours une part d’incertitudes. L’entreprise est solide, combative et résistante. Renault prouve qu’il peut traverser la tempête », affirme le dirigeant.
« Aujourd’hui, Renault est aux côtés de Nissan pour l’aider à sortir de l’ornière car leur situation conjoncturelle est difficile. Nous avançons ensemble, au milieu du brouhaha médiatique qui ne reflète pas la réalité. L’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi n’est pas fragile », assure par ailleurs M. Bolloré.
Source : ECHOS (26/7/19)Par Alexandra Frutos