Tata Motors a indiqué qu’il était ouvert à des partenariats pour Jaguar Land Rover, mais a exclu la possibilité de vendre sa filiale.
“Nous ne vendrons pas JLR. L’automobile est notre coeur de métier », a déclaré Natarajan Chandrasekaran, président de la holding Tata Sons, propriétaire de Tata Motors.
Tata Motors a racheté Jaguar Land Rover à Ford en 2008. Après une période faste, où ses ventes ont explosé, notamment en Russie et en Chine, JLR a dû lancer un vaste programme de réduction des coûts et de suppressions d’emplois à travers le monde.
Les incertitudes liées au Brexit viennent par ailleurs perturber l’activité de Jaguar Land Rover au Royaume-Uni ; le constructeur a d’ores et déjà annoncé que ses installations seraient fermées pendant une semaine en novembre afin d’éviter tout problème d’approvisionnement en pièces.
M. Chandrasekaran reconnaît que JLR traverse une période difficile, mais estime que la situation pourra s’améliorer d’ici à 2021. « C’est mon objectif. Pour cela, il nous faudra peut-être collaborer avec d’autres constructeurs, mais de façon ponctuelle. Je ne veux pas d’un partenariat qui passerait par une cession d’une part du capital de JLR et où nous n’aurions plus notre mot à dire », a insisté M. Chandrasekaran . « Nous ne sommes pas des investisseurs financiers, nous gérons des entreprises ».
Source : AUTOMOTIVE NEWS (16/10/19)Par Juliette Rodrigues