Suzuki a fait état d’un bond de 30 % de son bénéfice net sur neuf mois et a maintenu ses prévisions annuelles. Entre avril et décembre 2016, son résultat net s’est élevé à 133,4 milliards de yens (1,09 milliard d’euros), en partie grâce au gain exceptionnel lié à « la cession de titres de placement ».
Le constructeur a également enregistré une hausse de 14,4 % de son bénéfice d’exploitation sur la période, à 167,4 milliards de yens (1,37 milliard d’euros), malgré l’impact négatif du renforcement du yen, pour un chiffre d’affaires en baisse de 4,4 %, à 2 252 milliards de yens (18,5 milliards d’euros).
En volume, Suzuki a écoulé dans le monde un peu plus de 2 millions de voitures sur neuf mois (+ 2,1 %).
Pour l’ensemble de l’exercice qui s’achèvera fin mars, Suzuki prévoit toujours un bénéfice net de 145 milliards de yens (1,24 milliard d’euros), soit un bond de 24,3 %. Le bénéfice opérationnel est quant à lui attendu à 200 milliards de yens (1,65 milliard d’euros, + 2,4 %), et le chiffre d’affaires à 3 100 milliards de yens (25,5 milliards d’euros, – 2,5 %).
Suzuki évoque une situation morose dans l’automobile au Japon malgré des efforts de marketing et l’introduction d’un nouveau modèle. Les ventes de mini-voitures et de véhicules produits pour d’autres constructeurs (OEM) ont également diminué. A l’étranger, les recettes ont baissé, en raison de difficultés en Indonésie et au Pakistan et d’effets de change défavorables, malgré une activité en progression en Europe et en Inde. (AFP 6/2/17)