Sergio Marchionne, administrateur délégué de Fiat Chrysler Automobiles, souhaite le succès du référendum constitutionnel qui aura lieu en décembre en Italie, mais a assuré ne pas être inquiet des conséquences d’une éventuelle victoire du non.
« J’espère sincèrement qu’il y aura un vote positif au référendum sur la réforme constitutionnelle le 4 décembre », a déclaré M. Marchionne, en marge d’une visite sur le site FCA de Cassino. Mais en cas de rejet de la réforme, « le marché saura s’adapter », a assuré M. Marchionne, alors que l’incertitude génère une certaine instabilité qui affecte déjà les taux d’emprunt de l’Etat.
« Cela me déplairait énormément que ce soit un non (…). La réforme n’est pas parfaite, on peut toujours faire mieux, mais quelque chose doit être fait », a-t-il estimé, redoutant que l’Italie laisse penser qu’elle n’est « pas prête à changer ».
Au-delà de l’enjeu, le patron de Fiat n’apprécie pas le ton de la campagne. « Les insultes et les choses folles que j’entends dans le débat me donnent la nausée », a-t-il souligné, en regrettant que le débat porte plus sur M. Renzi que sur la réforme. « M. Renzi, malgré toutes les insultes dont il est victime en ce moment, va de l’avant et ça, je l’apprécie énormément », tout en reconnaissant ne pas être certain que son appui soit réellement une aide pour le chef du gouvernement. (AFP 24/11/16)