Seat fera son entrée en Chine d’ici deux à trois ans, a assuré son directeur commercial Wayne Griffiths. « Seat doit avoir une couverture géographique plus large et plus diversifiée, et se développer en dehors de l’Europe », a-t-il ajouté.
Il a également indiqué que la marque Cupra serait quant à elle distribuée au Chili au cours des prochains mois, puis en Colombie.
« Nous renforçons notre présence en Afrique du Nord, nous commençons à le faire en Amérique latine et nous nous préparons pour la Chine », a-t-il précisé.
Notre développement à l’international sera accompagné d’un renforcement de notre gamme, avec notamment des produits électrifiés. « Nous demandons à ce sujet une transition vers une nouvelle mobilité qui garantisse le principe de neutralité technologique », a déclaré M. Griffiths.
« Depuis 2016, Seat connaît les meilleures années de son histoire, enregistrant des records de ventes et consolidant ses structures pour avancer vers une croissance durable », s’est en outre félicité M. Griffiths.
De plus, Seat « doit renforcer le lien avec ses clients et identifier leurs nouveaux besoins de mobilité : achat d’un véhicule électrique, mais aussi d’une trottinette, services de mobilité partagée, etc ».
Par ailleurs, M. Griffiths indique que l’usine de Seat de Martorell (près de Barcelone) est très flexible et qu’elle peut encore accroître sa production, même si elle atteint actuellement les niveaux les plus élevés jamais enregistrés depuis 25 ans (474 000 véhicules en 2018). Toutefois, il souligne que, « associer la production d’une marque à une seule et unique usine fait partie du passé. Seat et Cupra doivent produire leurs modèles dans les usines les plus adéquates pour chacun des produits. Seat produit ainsi l’Audi A1 à Martorell, et le Tarraco à Wolfsburg (Allemagne) ».
Source : EL MUNDO (12/9/19)Par Juliette Rodrigues