Seat vient de lancer une nouvelle formule de financement en LLD qui permet au client d’ajuster à sa guise la durée et même type de modèle.
Le budget « voiture » représente le deuxième poste de dépenses des ménages après celui de l’immobilier (et même le premier en Allemagne, où se loger est meilleur marché). Louer permet d’étaler les paiements sur une durée pouvant aller jusqu’à cinq ans. Autre avantage, l’automobiliste n’a plus à se soucier de la valeur de revente de son véhicule (il est repris par le loueur) ni même de l’entretien, en général inclus. En contrepartie, le souscripteur d’une LLD s’engage sur trois points ; un modèle, une période de location ainsi qu’un kilométrage maximal. Tout
changement ou remise en question de ces choix est financièrement sanctionné, parfois assez lourdement.
Seat fait voler en éclats ce triple carcan. Avec son offre « sans engagement », si la durée de la location (3 ans) ne convient plus au client d’une nouvelle Seat, il peut la résilier sans pénalité à partir du 31ème jour, tout comme il peut demander à ajuster le montant de ses mensualités, toujours sans contrepartie financière. Pas de pénalités non plus en cas de réajustement du kilométrage initial (30 000) en cours de contrat ou de dépassement de celui-ci à la fin de la location.
Enfin, si sa famille s’agrandit, le souscripteur pourra également changer de véhicule pour un plus grand sans charge supplémentaire, tout comme il peut, aussi, demander à changer de motorisation, de finition, ou de type de carburant. « Notre client demeure maître de la situation à tout moment », insiste Sébastien Guigues, directeur général de la filiale française de Seat.
Le constructeur lance en premier cette offre sur son petit SUV Arona. Seat se trouve dans une dynamique propice à l’innovation en matière de financement. Son offre de LLD « sans engagement » aura valeur de test, à la fois pour elle-même ainsi que pour les autres labels du groupe, voire pour la concurrence. Elle introduit aussi un peu de simplicité au sein d’un paysage financier qui s’est compliqué. Les locations longue durée se sont tellement multipliées qu’elles constituent aujourd’hui une jungle dans laquelle le consommateur a bien du mal à se repérer.
Source : LE FIGARO (23/4/19)Par Juliette Rodrigues