Sergio Marchionne, directeur général de Fiat Chrysler, a indiqué que le coût des rappels de véhicules pourrait finir par être répercuté sur les consommateurs, si ces opérations se multiplient et s’intensifient. « Si les rappels annoncés par General Motors récemment deviennent la norme dans l’industrie automobile, alors les coûts seront in fine basculés sur les automobilistes », a-t-il expliqué. « Chez Chrysler, nous avons mis en place un comité chargé des rappels de véhicules, avec l’aide de consultants extérieurs. Il s’agit d’un problème de fond, qui va bien au-delà des amendes infligées », a ajouté M. Marchionne.
Le patron de FCA estime que les rappels relèvent de l’image de marque et qu’ils concernent ce que font les constructeurs en tant que professionnels. « C’est un phénomène qui va entraîner des changements dans les méthodes de production et de gestion de la qualité. Chez les concommateurs, les comportements changent également ; ils se montrent plus critiques, plus exigeants, plus prudents », a expliqué M. Marchionne. (REPUBBLICA, AUTOMOTIVE NEWS 21/5/14)