La septième réunion entre la direction et les organisations syndicales représentatives de Renault (CFDT, CFE-CGC, CGT et FO) s’est tenue le 29 novembre. « Cette séance était consacrée à la politique de reconnaissance des salariés », a précisé le constructeur dans un communiqué. Dans le cadre de cette négociation, Renault a proposé de faire évoluer « le dispositif de promotion et de gestion de carrière », ce qui permettrait de « mieux reconnaître la réalité des responsabilités exercées, fluidifier les parcours professionnels et valoriser l’excellence dans le métier ». Cette nouvelle approche concernerait l’ensemble des fonctions, avec la reconnaissance de l’excellence au niveau des ouvriers ou la capacité à tenir un poste de cadre pour les Etam, par exemple. Le passage d’une catégorie à une autre (ouvrier à Etam, Etam à cadre) serait facilité en regard des compétences et de la réalité des fonctions exercées.
Renault a reconnu que la situation économique actuelle du groupe ne justifiait plus la politique de modération salariale qui avait été acceptée par les syndicats en 2013. Le constructeur a donc proposé « une politique de rémunération cohérente avec le marché et la situation économique de l’entreprise ». Renault ne s’est pas engagé sur des données chiffrées et attendra la négociation annuelle obligatoire (NAO) au premier semestre de 2017 (janvier/février) pour faire ses propositions. Un nouvel accord triennal d’intéressement sur les résultats financiers de l’entreprise sera également négocié courant 2017. Après une année de gel des salaires en 2013, Renault avait accepté une hausse des salaires les années suivantes, qui a représenté une augmentation moyenne de revenu (y compris plan promotion individuel et intéressement) de 3,82 % entre 2013 et 2016. En 2016, l’intéressement a été en moyenne de 3 600 euros (soit une hausse de 50 % par rapport à 2013). (AUTOACTU.COM 30/11/16)