Renault-Nissan sera vraisemblablement le groupe qui pâtira le moins de la chute du rouble consécutive à l’annexion de la Crimée par la Russie.
Avec un contenu local proche de 100 %, l’Alliance pourrait même tirer avantage de l’affaiblissement de la devise russe, estiment les analystes.
« La situation en Crimée entraînera de toute évidence des perturbations sur le marché russe cette année, où les ventes de voitures pourraient chuter de 7 % finalement, au lieu de la baisse de 3 % initialement escomptée », indique l’institut IHS Automotive. « Mais le marché russe reste appelé à une forte croissance d’ici à 2020, avec des hauts et des bas », souligne-t-il, rappelant que le taux de motorisation du pays est encore inférieur de plus de moitié à celui des Etats-Unis (740 voitures pour 1 000 habitants aux Etats-Unis). (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 24/3/14)