Renault, qui vient d’inaugurer sa première usine chinoise, doit d’emblée faire face à une concurrence « plus forte » et adapter ses prix en conséquence, a déclaré François Provost, président de la coentreprise Dongfeng Renault, au Salon de Pékin.
« C’est un marché très compliqué, et qui bouge vite. Les marques locales progressent fortement. Mais avec le Kadjar, nous avons le bon produit pour Renault pour démarrer en Chine, d’abord parce que le segment des SUV continue de croître fortement », a ajouté M. Provost.
Pour sa part, Carlos Ghosn, président de Renault, s’est dit optimiste quant aux chances de Renault de percer sur le marché, bien que sa croissance effrénée des dix dernières années ait ralenti et qu’il montre des signes de maturation. « Je suis très confiant, je pense que toute la partie industrielle de notre projet a très bien réussi, puisque nous travaillons main dans la main avec Nissan. Aujourd’hui, l’enjeu est essentiellement commercial, continuer à développer le réseau de façon à monter très très vite sur le plan des ventes », a-t-il indiqué.
Renault présente au salon de Pékin un 4×4 d’une taille supérieure au Kadjar, le nouveau Koleos, qui sera un véhicule mondial vendu dans 80 pays. « C’est un signe très fort de la priorité qui est donnée au marché chinois par le groupe », a fait valoir M. Provost. (AFP 25/4/16)