La RATP et Ile-de-France Mobilités (IDFM) ont donné un coup de pouce à la filière française des autobus électriques en attribuant à HeuliezBus, Bolloré et Alstom un marché d’un potentiel de près de 800 véhicules, pour un montant maximum de 400 millions d’euros.
Les véhicules Bluebus (filiale de bus électriques du groupe Bolloré) et HeuliezBus (une filiale française du conglomérat CNH Industrial) roulent déjà dans Paris. Alstom les rejoint avec son nouveau modèle Aptis, inspiré de la technologie tramway. C’est la première grosse commande pour le constructeur ferroviaire, qui a déjà placé les douze premiers exemplaires à Strasbourg. La RATP, qui exploite les bus à Paris et dans la petite couronne, et IDFM, l’autorité régionale des transports qui finance ces achats, espéraient pouvoir acheter jusqu’à 1 000 bus électriques avec cette enveloppe budgétaire, lorsqu’ils ont passé le plus gros appel d’offres européen en la matière en janvier 2018.
Ils n’auront finalement pas réussi à faire baisser les prix autant que prévu, et devront se contenter d’« un peu moins de 800 bus », des véhicules standard de 12 mètres.
Le marché de deux ans, divisé en trois lots d’un montant maximum de 133 millions d’euros chacun, doit comprendre une commande ferme d’« environ 200 » bus. Le premier versement concernera « environ 150 » véhicules, attendus entre la fin 2020 et 2022.
Source : AFP (9/4/19)Par Alexandra Frutos