PSA Peugeot Citroën, Exagon Motors et deux groupes québécois vont créer une coentreprise afin de développer et produire, à terme, des composants pour véhicules électriques, a annoncé le gouvernement du Québec le 20 janvier.
Côté québécois, c’est Investissement Québec, bras financier du gouvernement provincial, et IndusTech, filiale du groupe public d’électricité Hydro-Québec, qui vont entrer au capital de la coentreprise. Le Québec va injecter 16 millions de dollars canadiens (10 millions d’euros) dans cette société commune, sous la forme d’une participation à hauteur de 10 millions de dollars canadiens et d’un prêt de 6 millions, a précisé le Premier ministre québécois Philippe Couillard, cité dans le communiqué. Il s’agit d’une « initiative innovante de recherche et développement visant le partage d’expertise dans le domaine des composants pour véhicules électriques haute performance », a-t-il indiqué.
PSA Peugeot Citroën va de son côté apporter « son expertise pour l’intégration automobile de ces composants », le constructeur français devenant ensuite le principal client pour la commercialisation au niveau mondial. Pour le président Carlos Tavares, le partenariat franco-québécois marque pour le constructeur « l’intérêt pour le développement de composants pour véhicules hybrides et électriques de haute performance ».
La première mission de cette nouvelle société consistera à réaliser une étude de pré-faisabilité estimée à 30,8 millions CAD (19,5 millions d’euros), afin, ensuite, de développer ces composants.
Grand producteur d’hydroélectricité, le Québec s’est lancé dans un vaste plan d’électrification des transports et vise notamment la circulation, à l’horizon 2020, de 100 000 véhicules électriques et hybrides rechargeables sur les routes de la province francophone. (AFP 20/1/16)