PSA veut profiter de la crise du coronavirus pour renforcer et développer le télétravail au sein du groupe. Xavier Chereau, directeur des ressources humaines et de la transformation de PSA, a annoncé la décision du constructeur de « renforcer le travail à distance, et d’en faire la référence pour les activités non liées directement à la production ».
Le télétravail concernait déjà, avant la pandémie de Covid-19, près de 18 000 salariés, régulièrement ou ponctuellement. A Rueil-Malmaison, les 700 collaborateurs du siège sont d’ailleurs organisés en « flex-office » : lorsqu’ils sont présents, ils n’ont pas de bureau attitré.
Avec la crise sanitaire et le confinement, l’entreprise a dû généraliser le travail hors les murs – ce qui a nécessité de doubler les capacités informatiques pour porter à 38 000 le potentiel de connexions simultanées, ce qui a permis au management d’assurer la continuité du pilotage de l’entreprise.
Les enseignements issus de l’application généralisée du travail à distance permettent d’accélérer la transformation des modes de fonctionnement de l’entreprise au profit d’une agilité et d’une efficience accrues pour les salariés.
PSA entend donc pérenniser cette organisation, avec l’objectif d’une présence sur site ramenée à « une journée ou une journée et demie par semaine en moyenne », indique M. Chereau. Cette nouvelle organisation se fera par étapes, avec une première phase dès le 11 mai.
Les sites de Poissy, Velizy, Carrières et Sochaux devraient être aménagés et prêts à fonctionner avec cette nouvelle organisation dès la rentrée. Ce projet à vocation internationale, sera déployé sur l’ensemble des activités du Groupe PSA non liées à la production. Plusieurs groupes de travail ont d’ailleurs déjà été initiés, à travers le monde, par exemple dans la région Moyen-Orient Afrique et en Amérique latine.
Source : COMMUNIQUE DE PRESSE GROUPE PSA (6/5/20)Par Juliette Rodrigues