Plusieurs dizaines de cadres de Volkswagen auraient embauché des avocats de droit pénal, en prévision de futures plaintes aux Etats-Unis, croit savoir le journal BLOOMBERG (5/12/16).
En effet, le Département américain de la Justice aurait organisé des rencontres (notamment en Allemagne) avec des responsables de Volkswagen afin de récolter des preuves qui pourraient déboucher sur des poursuites pénales.
En outre, certaines de ces rencontres n’ayant pas encore eu lieu, il semble peu probable que les procureurs puissent arriver à un dénouement avant la fin de l’administration Obama.
Volkswagen a déclaré continuer à coopérer avec le Département de la Justice.
En outre, les enquêteurs américains ont invité certains salariés allemands de Volkswagen à venir aux Etats-Unis, afin de témoigner à l’écart des procureurs allemands, qui accumulent des preuves de leur côté.
En dehors d’un ingénieur qui avait été inculpé aux Etats-Unis pour avoir participé au développement du logiciel truqueur qui permettait la manipulation des niveaux d’émissions des véhicules diesel du groupe allemand, le nombre de personnes qui pourraient être poursuivies pour violation de la loi environnementale aux Etats-Unis reste indéterminé.