Une perquisition a été effectuée mardi dans les bureaux de Volkswagen à Wolfsburg, en Allemagne, dans le cadre de l’enquête sur le scandale des diesel truqués, a indiqué le groupe allemand, ajoutant qu’il coopérait pleinement avec les autorités.
« Le parquet de Brunswick a exécuté un mandat de perquisition dans le cadre d’enquêtes… concernant des véhicules diesel, », a déclaré Nicolai Laude, porte-parole de VW, à l’AFP. Le porte-parole du parquet, Hans Christian Wolters, a confirmé qu’une perquisition avait eu lieu chez Volkswagen mais a refusé de fournir plus de détails, mettant en avant l’enquête en cours.
M. Laude a indiqué que l’investigation était liée au moteur EA 288. La plupart des 11 millions de voitures que VW a reconnu en 2015 être dotées de logiciels truqueurs étaient équipées du modèle précédent, le EA 189. Ces logiciels faisaient paraître le véhicule moins polluant qu’il ne l’était en réalité. VW « estime que l’avis juridique du ministère public et les enquêtes qui en ont résulté ne sont pas fondées » en ce qui concerne l’EA 288, a déclaré son porte-parole. Il a souligné qu’une enquête menée par l’autorité allemande des transports (KBA) en 2016 n’avait révélé aucune preuve de l’intégration de dispositifs trompeurs dans le modèle EA 288, ajoutant que le constructeur avait toutefois « dévoilé dès le départ et de manière proactive, les éléments techniques qui sous-tendent les allégations aux responsables de l’enquête ».
Source : AFP (3/12/19)Par Frédérique Payneau