Un tribunal sud-coréen a donné tort jeudi à Nissan, qui contestait avoir triché sur les niveaux des émissions polluantes de son modèle Qashqai.
Le ministère sud-coréen de l’Environnement a accusé en mai dernier le constructeur d’avoir installé sur son SUV un interrupteur du système de réduction des émissions polluantes lors d’une utilisation dans des conditions normales de température. Il lui a infligé une amende de 330 millions de wons (270 000 euros) et a également ordonné le rappel de 814 Qashqai et l’arrêt des ventes de ce modèle dans le pays.
« Nous maintenons notre position qui est que nous n’avons utilisé aucun appareil illégal dans nos véhicules », a déclaré une porte-parole de Nissan. « Nous allons étudier les suites possibles », a-t-il ajouté, sans donner davantage de détails. Les Qashqai concernés sont équipés des moteurs diesel 1,6 litre fournis par Renault et ont été produits dans l’usine britannique de Nissan. (FIGARO 9/2/17)