Michelin a souffert de taux de change défavorables au premier trimestre, ce qui a entraîné une baisse de 2,4 % de son chiffre d’affaires, à 4,8 milliards d’euros. La force de l’euro, face notamment au dollar américain, au real brésilien, au et au rouble russe, lui a coûté 232 millions d’euros sur les trois premiers mois de l’année, indique le manufacturier dans un communiqué.
Ses ventes en volume ont toutefois progressé de 3,4 % grâce à la « reprise de la demande de véhicules sur les marchés, à l’exception de l’Europe orientale ». En Europe orientale, « les marchés subissent le ralentissement économique en Russie et l’instabilité politique en Ukraine », explique Michelin.
Michelin maintient ses prévisions pour 2014, à savoir une croissance de ses volumes de 3 % et « un cash flow libre » (flux de trésorerie disponible) structurel supérieur à 500 millions d’euros. Il réitère également son objectif d’un résultat opérationnel avant éléments non récurrents « en croissance hors effets devises ». Les effets de change avaient amputé l’an dernier son bénéfice opérationnel de 230 millions d’euros. (AFP 24/4/14)