Le président de PSA Peugeot Citroën Carlos Tavares a déclaré le 14 septembre au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro que le coût du travail en France et les 35 heures ne constituaient « pas des problèmes insurmontables pour assurer le redressement » du groupe. Il a toutefois insisté sur la nécessité de mettre en œuvre « toutes les mesures qui ont été annoncées ».
A propos du Cice, M. Tavares a estimé qu’à l’horizon de trois ans, l’ensemble des mesures représentaient une réduction du coût du travail de l’ordre de 4 % à 5 %, qualifiant cette réduction de « pas énormissime » mais « pas négligeable » non plus. Il a également indiqué faire appel au « génie français », à l’intelligence, au talent et à la créativité pour trouver d’autres gisements de productivité.
Au cours du premier semestre, PSA a réduit sa perte nette, la faisant passer de 471 à 114 millions d’euros, tandis que le résultat opérationnel courant est redevenu positif, pour la première fois depuis 2010, à 477 millions d’euros, après une perte de 100 millions enregistrée à la même période de l’an dernier.
M. Tavares a affiché son objectif de « retrouver le chemin d’une croissance rentable », la clé, d’après lui, pour investir. Il s’est aussi réjoui du partenariat avec Dongfeng, qui permet à PSA de « progresser plus vite sur le premier marché mondial ». (AFP 14/9/14, FIGARO 15/9/14)