Le directeur des ressources humaines du groupe Volkswagen, Gunnar Kilian, a déclaré qu’il n’y aurait pas de « Pacte d’avenir II ». « Pacte d’avenir » est le nom du programme de réduction des coûts mis en place par le constructeur allemand.
Néanmoins, le dirigeant a réaffirmé que le constructeur devra continuer à « travailler intensivement à améliorer [son] efficience et [sa] productivité, même après la fin de ce programme ».
Ce programme prévoyait notamment la suppression de 30 000 postes, dont 23 000 environ en Allemagne. En revanche, 9 000 nouveaux emplois seront créés dans les domaines du développement de logiciels et du développement de batteries.
M. Kilian a souligné que la production d’une voiture électrique prendrait moins de temps que celle d’une voiture « conventionnelle ». De ce fait, lorsque les salariés issus de la génération du baby boom mettront fin à leur carrière, ils ne seront pas nécessairement remplacés. En outre, Volkswagen va proposer des départs à la retraite anticipée. Ainsi, les emplois seront préservés (sans licenciement sec) et la productivité pourra être améliorée.
Pour rappel, Volkswagen a annoncé qu’il allait convertir ses usines de Zwickau, Hanovre et Emden pour y accueillir la production de véhicules électriques. Dans ces trois sites, une garantie d’emploi a été signée jusqu’à la fin de 2028.
Source : AUTOMOBILWOCHE (2/12/18)Par Cindy Lavrut