L’Anfac (Association espagnole des constructeurs d’automobiles) a demandé au gouvernement de faire preuve de plus de « modération » autour du diesel, à la suite d’une rencontre avec la ministre de la Transition Écologique Teresa Ribera. Celle-ci a en effet déclaré que « les jours du diesel étaient comptés, au vu de l’impact des particules émises par ces moteurs sur les systèmes respiratoires ».
L’Anfac a notamment alerté le gouvernement sur les graves conséquences d’un arrêt trop brutal du diesel, en termes de production, d’emplois et d’émissions globales de CO2. « Plus de 40 000 emplois et 17 usines automobiles en Espagne ont un lien direct avec la production de véhicules diesel. L’Espagne produit plus de 1,2 million de véhicules diesel par an », explique José Vicente De Los Mozos, président de l’Anfac. « L’opprobre jeté sur le diesel intervient au moment même où ces moteurs sont technologiquement très avancés », ajoute M. De Los Mozos. « Les constructeurs sont disposés à s’adapter aux nouvelles politiques environnementales et sociétales, comme ils l’ont démontré par le passé, mais il convient de mettre en place une transition ordonnée et une gestion adéquate des ces changements », estime le président de l’Anfac.
Source : COMMUNIQUE DE PRESSE ANFAC (12/7/18)Par Juliette Rodrigues