L’ANFAC (Association des constructeurs en Espagne) a jugé « excessive » l’interdiction des véhicules à combustion (diesel, essence, hybrides, GPL, GNC) en 2040. « Nous avons été surpris. Nous pensions avoir entamé un dialogue constructif avec le gouvernement en vue d’une décarbonisation progressive du parc. Mais en fait, non. L’industrie automobile espagnole est pleinement engagée dans le processus de décarbonisation du parc, mais la transition vers une mobilité zéro émission doit se faire de manière ordonnée, juste et rentable d’un point de vue social et économique », a expliqué Mario Armero, vice-président exécutif de l’ANFAC.
« Le gouvernement n’a pas tenu compte des avis des associations du secteur ni des syndicats », a-t-il déploré. L’ANFAC va charger sa Commission stratégique d’analyser l’impact de cette mesure gouvernementale sur l’industrie. « Il y aura des conséquences sur le tissu industriel car cela suppose une reconversion totale et accélérée de nos usines. Cela entraînera des coûts, tant en numéraire qu’en emplois. Sans plan d’accompagnement, le projet du gouvernement n’est pas viable », a averti M. Armero.
Source : COMMUNIQUE DE PRESSE ANFAC (13/11/18)Par Juliette Rodrigues