Après une hausse de 3,7 % en janvier et un repli de 10 % en février, les ventes de véhicules aux entreprises ont enregistré une progression de 4,2 % au mois de mars, à 77 000 VP et VUL, selon les dernières données de l’Observatoire du véhicule d’entreprise (OVE).
Sur le premier trimestre, ce marché affiche un recul de 0,8 %, à 195 210 VP et VUL. Ce sont les VUL qui ont permis de sauver « la mise » au premier trimestre : les immatriculations de VUL aux entreprises ont bondi de 8,1 %, à 84 308 unités, alors que celles des VP ont dévissé de 6,7 %, à 110 902 unités.
Les immatriculations de VP et de VUL à essence ont baissé de 12 % sur les trois premiers mois de l’année, avec un repli de 14,4 % pour le seul segment des VP (18 441 unités). « Alors que la TVA sur l’essence est devenue déductible depuis le 1er janvier 2017, à hauteur de 10 % sur les VP, force est de constater que les décideurs d’entreprises n’ont pas encore souhaité s’approprier cette mesure fiscale », analyse l’OVE.
Sur ce même seul segment des VP, les immatriculations de véhicules diesel se sont contractées de 5,7 % au premier trimestre 2017. Cette énergie a finalement affiché sur la période une part de marché de 78 % en VP (16,6 % pour l’essence). « Celle de l’électrique y franchit le seuil de 1 %, à 1,3 % », note l’OVE. Sur les trois premiers mois de l’année, 1 474 VP électriques ont été immatriculés sur le marché des entreprises, soit une hausse de 34,5 % par rapport à la même période de 2016. « Ca va un peu mieux pour les hybrides simples et rechargeables », conclut l’OVE. Il y a eu 4 476 immatriculations d’hybrides simples et rechargeables en VP au premier trimestre, correspondant à une hausse de 0,2 % sur 2016 et permettant à cette énergie de contribuer au marché des VP à hauteur de 4 %. (JOURNAL DE L’AUTOMOBILE 12/4/17)