Fermer
France

Les véhicules autonomes seront aussi sûrs que les avions

Le #Économique - #Véhicule connecté
Icone de twitter
ACEA_eu Icone de retweet
RT @ACEA_eu: ➡️ Did you know that more than 146 million Europeans 👩‍🔧 work, directly and indirectly, in the 🇪🇺 industry #automotive
Icone de twitter
CCFA_Auto
Volkswagen veut vendre deux millions d’ID4 👉 ccfa.fr/actualites/vol…  #Véhicule #électrique #Ventes #Volkswagen #automobile #vda #ccfa
Icone de twitter
CCFA_Auto
Skoda a le vent en poupe en Russie 👉 @SkodaFrance ccfa.fr/actualites/sko…  #Russie #Skoda #Ventes #automobile #vente #marché
VOIR SUR TWITTER

Alors que 93 % des accidents de la route sont aujourd’hui liés à un facteur humain, la délégation de conduite à un véhicule autonome est perçue comme un levier essentiel à l’amélioration de la sécurité routière.

Les assureurs en sont d’ailleurs bien conscients puisque face à la baisse de sinistralité attendue, ils tablent sur une baisse de 30 % du montant des primes d’assurance d’ici une dizaine d’années. Mais faut-il encore que le véhicule autonome soit suffisamment fiable. « Aujourd’hui l’objectif commun des industriels est de viser moins d’un incident par milliard de kilomètres parcourus. C’est le ratio qui est aujourd’hui pris en compte dans le secteur de l’aviation », explique le patron de la R&D de Valeo, Guillaume Duvauchelle. Rapporté aux 568 milliards de kilomètres parcourus l’an dernier en France, ce facteur permettrait de limiter le nombre d’incidents à 568, très loin des 56 000 accidents corporels répertoriés en 2015 par la Sécurité routière.

En outre, « nous estimons qu’un véhicule est autonome dès lors qu’il répond à la règle des trois redondances. En d’autres termes, il prend une décision lorsqu’il recoupe trois informations identiques qui peuvent venir de la cartographie, de la reconnaissance des panneaux ou encore des réseaux collaboratifs tels que Waze », indique M. Devauchelle.

Pour Guillaume Devauchelle, que ce soit sur le plan de la sécurité routière ou sur d’autres plans, « le véhicule autonome est une véritable révolution ». Mais Valeo a opté pour une révolution « douce ». Tandis que la plupart de ses concurrents ont choisi de déployer des technologies permettant immédiatement au véhicule de rouler de façon autonome à grande vitesse, Valeo a choisi de concentrer d’abord ses technologies sur la basse vitesse. « Notre choix a été de ne pas créer une rupture trop forte pour laisser le temps aux automobilistes de s’habituer progressivement au véhicule autonome. Nous avons donc commencé par le créneau automatique, puis la possibilité de se garer en épi. Mais nous travaillons sur tous les éléments du véhicule pour les faire évoluer progressivement. Par exemple, le freinage d’urgence ou AEB sera bientôt obligatoire et nous nous approcherons encore du véhicule autonome. » Une stratégie qui va une fois de plus dans le sens de l’amélioration de la sécurité routière puisque 59 % des accidents se produisent à moins de 30 km/h (29 % à moins de 10 km/h) et que 60 % de la population se concentrent en zone urbaine.

Mais la révolution ne porte pas uniquement sur la sécurité routière. Ces véhicules autonomes vont également permettre de fluidifier la circulation et ainsi réduire les émissions de CO2 et de polluants. Ils vont également permettre aux municipalités de régler le problème des transports, notamment lorsque les « robots-taxis » ou navettes autonomes seront autorisés sur routes ouvertes. Selon une étude citée par Guillaume Devauchelle, si on remplaçait l’ensemble des taxis New-Yorkais par 9 000 robots-taxis, les coûts baisseraient de 88 % tout en limitant le temps d’attente de 15 %.

Autre révolution attendue : le design automobile. Déjà, dès 2018, les rétroviseurs extérieurs pourront être supprimés en Europe pour être remplacés par un ou des écrans intérieurs. Mais une fois que tous les véhicules seront devenus autonomes, les constructeurs devront trouver une autre façon de se distinguer et cela notamment en travaillant sur le design et les fonctionnalités de l’habitacle. (AUTOACTU.COM 29/4/16)

ABONNEMENT AUX INFO-LETTRES


* La communication de votre email est obligatoire ; à défaut votre abonnement ne pourra être pris en compte. Vos données sont traitées par le CCFA, responsable de traitement, afin de gérer votre inscription et l’envoi de nos infos-lettres. À tout moment, vous pouvez vous désabonner en cliquant sur le lien prévu à cet effet « Se désabonner ici », intégré dans chacune de nos communications. Pour plus d’informations sur vos données et vos droits, veuillez consulter Notre Politique de confidentialité.