D’après les données chiffrées du Centre national informatique relevant des Douanes algériennes, relevées par le site Impact24.info, les importations de VN en Algérie ont chuté de 68 % entre le premier semestre de 2015 et le premier semestre de 2016, passant de 203 174 unités à 53 356. Un effondrement étroitement lié à l’instauration cette année des licences d’importations et à la fixation de quotas (en valeur et en unités) à ne pas dépasser par an. Le gouvernement algérien a fixé comme objectif cette année de ramener la facture des importations de véhicules à un milliard de dollars, contre plus de 3 milliards en 2015. Les mesures prises par le gouvernement ont aussi réduit de moitié le nombre de concessionnaires.
Ceux-ci sont passés de 80 à 40 dans cette branche d’activité. Il reste encore 30 000 véhicules à importer d’ici à la fin de l’année, selon le contingent fixé par le ministère du Commerce, à savoir 83 000 unités pour 2016, au lieu de 153 000 unités prévues initialement.
Le site rappelle aussi que nombre d’opérateurs ont largement diminué leurs activités. Ainsi, le groupe GMS a importé 152 véhicules, contre 3 274 l’année dernière. FAW Motors fait état de 140 véhicules, contre 482 en 2015. Le groupe Diamal n’a quant à lui introduit que 19 véhicules cette année, contre 1 373 un an plus tôt. Impact24.info alerte sur le fait que « certains concessionnaires risquent d’arrêter définitivement leur activité à partir de l’année prochaine s’ils ne versent pas dans la production, ne serait-ce que des pièces de rechange automobiles ». En effet, parallèlement à l’octroi des licences, le gouvernement a exigé des concessionnaires d’engager des investissements dans le secteur des véhicules et les filières industrielles annexes. (JOURNALAUTO.COM 29/8/16)