Les immatriculations de véhicules soumis au malus (émettant plus de 130 g de CO2 par km) ont reculé de 22 % au premier trimestre, à 78 170 unités, représentant 18 % du marché. Cette part est légèrement supérieure à ce que prévoit le gouvernement, qui estime qu’ils représenteront 16,9 % du marché sur l’année 2014.
Dans le détail des tranches concernées, les deux plus fortement taxées ne sont pas celles qui baissent le plus, sans doute en raison d’une anticipation des commandes sur ces deux catégories en fin d’année dernière. Ainsi, les tranches à 6 500 (191 à 200 g/km) et 8 000 euros (plus de 200 g/km) ont baissé de 14 % chacune. Elles sont cependant devenues marginales depuis la mise en place de ce dispositif en 2008 et ne représentent à elles deux que 0,4 % du marché.
L’essentiel des immatriculations se fait désormais dans la tranche neutre (91 à 130 g/km), qui représente 75 % du marché (contre 70 % en 2013), en hausse de 11 %.
Malgré leur recul, les immatriculations de véhicules soumis au malus rapporteraient sur le premier trimestre 70 millions d’euros, ce qui est en ligne avec les prévisions budgétaires du gouvernement, qui table sur des recettes de 268 millions d’euros en 2014. (AUTOACTU.COM 8/4/14)