Organisée à Londres du 5 au 8 juillet, la dernière édition du Shell Eco-marathon a rassemblé cette année 147 équipes issues de 27 pays. Historiquement toujours très performants dans cette épreuve, les Français ont fait honneur à leur réputation en gagnant de nombreux prix.
L’équipe Microjoule-La Joliverie du Lycée Saint-Joseph La Joliverie (près de Nantes) a raflé la mise dans la catégorie Prototype en parcourant l’équivalent de 2324,2 kilomètres avec un seul litre de carburant. Malgré une difficulté technique supplémentaire pour les voitures Urban Concepts avec un circuit plus court que l’an dernier, réduisant la distance totale et augmentant le nombre d’arrêts nécessaires, l’équipe INSA de Toulouse – Université Paul Sabatier Toulouse III, a triomphé de ses concurrents avec son véhicule à batterie électrique. Ce sont 188,3 km/kWh qui ont été parcourus par l’équipe.
Les étudiants toulousains sont également arrivés troisième au Championnat du monde des pilotes qui fait s’affronter dans une course de vitesse toutes les catégories de vainqueurs Urban Concepts sur 10 tours de circuit. La France n’est pas en reste non plus sur les véhicules à hydrogène ou à combustion interne, avec respectivement l’Ensem de Vandœuvre-Lès-Nancy, qui a terminé troisième avec 124 Km/M3 et les étudiants du Lycée Louis Delage de Cognac, qui ont fini deuxième avec 337 Km/L.
Pour rappel, depuis sa création en 1985, le Shell Eco-marathon vise à promouvoir le savoir-faire des étudiants en matière d’innovation, de technique et de durabilité. Il n’est ainsi pas question d’être le plus rapide, mais de pouvoir parcourir la plus grande distance avec la plus petite quantité d’énergie. Les participants s’affrontent sur deux catégories principales : les Prototypes, qui ont pour priorité d’obtenir un maximum d’efficacité énergétique (le confort passant en second plan), et les Urban Concepts, dont la conception et les équipements doivent permettre une potentielle circulation en agglomération.
Source : JOURNALAUTO.COM (24/8/18)Par Alexandra Frutos