Alors que l’essence représente désormais deux tiers des immatriculations de véhicules neufs, on pourrait penser que la dédieselisation est en marche, définitive et irréversible. En réalité, le sans-plomb est loin de ne faire que des heureux. Un sondage mené par le Groupe Argus auprès de 931 visiteurs du site largus.fr entre le 3 et le 20 mai 2019 montre l’ampleur de la désaffection : parmi les internautes ayant acheté un véhicule à essence (hors hybride) ces 3 dernières années, seuls 31,7 % considèrent leur consommation comme « raisonnable », ou tout au moins, que celle-ci ne constitue pas un sujet de préoccupation pour eux. La consommation d’essence sans-plomb des 68,3 % restants est décrite comme « excessive ». Parmi eux, seuls 18,7 % déclarent que leur prochain véhicule restera malgré tout un modèle à essence, tandis que 20,8 % se déclarent prêts à franchir le pas vers l’hybride ou bien la motorisation 100 % électrique. Dernier enseignement, et non des moindres, 28,8 % des sondés estiment la consommation de leur véhicule excessive au point de se déclarer prêts à passer ou repasser au diesel pour leur prochaine acquisition.
Pour résumer, seuls 50,4 % des automobilistes ayant acquis un véhicule à essence non hybride ces trois elecdernières années ont l’intention de rester sur cette technologie pour leur prochain véhicule, tandis que 28,8 % d’entre eux viendront ou reviendront au diesel.
Source : LARGUS.FR (22/5/19)Par Alexandra Frutos