Les autorités américaines ont confirmé l’arrestation d’un ancien cadre de Volkswagen aux Etats-Unis, Oliver Schmidt, qui était chargé des relations avec les autorités américaines entre 2012 et 2015 (cf. revue de presse du 9/1/17).
Il est accusé d’avoir joué un rôle clé dans la « conspiration » visant à tromper tant le public que les autorités américaines sur le niveau des émissions des véhicules diesel du groupe Volkswagen.
M. Schmidt, transféré de Wolfsburg aux Etats-Unis en mars 2015, aurait choisi de cacher le fait que « Volkswagen trichait de manière intentionnelle […] afin de continuer à vendre des voitures diesel aux Etats-Unis ».
En effet, l’accusé aurait été informé dès juillet 2015 de « l’existence, de la finalité et des caractéristiques » du logiciel truqueur. Le scandale n’a éclaté qu’en septembre.
M. Schmidt est le deuxième cadre de Volkswagen à être inculpé, après James Liang, un ingénieur qui aurait contribué au développement du logiciel truqueur.
Le Département américain de la justice a également accusé la direction du groupe allemand d’avoir sciemment dissimulé l’affaire des moteurs truqués en 2015.
« Nous devons assumer nos responsabilités et accepter le fait que les investigations continuent », a déclaré Herbert Diess, patron de la marque Volkswagen, lors du Salon de Detroit.
Suite à l’arrestation de M. Schmidt, les avocats de plusieurs cadres de Volkswagen en Allemagne auraient conseillé à leurs clients de ne pas voyager aux Etats-Unis. (AFP, BLOOMBERG, HANDELSBLATT, SPIEGEL 10/1/17, AUTOMOBILWOCHE, FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEITUNG 9/1/17)